Cette partie du site présente le texte, parfois illustré, des articles que j'ai publié dans des revues ces dernières années. La période de publication est indiquée.




Le système solaire contient-il plusieurs mondes
susceptibles d’abriter une vie bactérienne ou sub - bactérienne ?

Septembre 2001


Au cours de la seconde moitié du vingtième siècle, l’exploration spatiale des planètes et satellites principaux de notre système solaire a montré qu’il n’existait pas au sein de celui-ci d’autres planètes que la Terre susceptible d’abriter des êtres vivants pluricellulaires facilement détectables. Cependant, on ne peut exclure que des bactéries ou des nanobactéries soient capables de subsister, voire de se développer, dans des environnements planétaires variés.

La plupart des auteurs qui ont écrit sur la vie dans le système solaire partent des conditions physiques actuelles des surfaces planétaires pour démontrer, généralement, que toute vie y est impossible. C’est, selon moi, une démarche erronée: nous ne devons pas considérer les divers mondes du système solaire tels qu’ils sont actuellement, mais tels qu’ils étaient à l’époque de l’émergence de la vie sur Terre, c’est à dire il y a 4 milliards d’années environ. Le système solaire prend alors un tout autre visage: il est parcouru de nombreux noyaux cométaires et d’astéroïdes, dont certains arrachés aux planètes telluriques. Les collisions y sont fréquentes, les atmosphères des planètes sont encore en cours de formation et différent fortement de celles que nous connaissons, le rayonnement solaire lui-même est moins intense. Notre propre planète tourne sur elle-même en 20 heures seulement, et elle est accompagnée d’une Lune beaucoup plus proche qu’actuellement.

Mercure, un monde désolé
Cette petite planète si proche du soleil s’est trouvée, dès l’origine, dans des conditions de température (400 °C côté jour, et -180°C côté nuit) et de pression telles qu’aucune vie n’a pu de développer à sa surface (1). La survie d’organismes exogènes serait pour le moins problématique sur cette planète inondée par le rayonnement solaire et qui n’a jamais connu d’atmosphère du fait de sa faible masse.
L’activité géologique de Mercure s’est limitée à des milliers de chocs météoritiques au début de son histoire, dont certains majeurs. Il se pourrait que les zones polaires de cette planète, toujours dans l’ombre, aient conservé des glaces d’origine cométaire ou endogène datant de cette époque (2), et dont la composition serait extrêmement instructive quant au début de l’histoire du système solaire.

Vénus, du paradis à l’enfer
Au début de son histoire, Vénus était, comme la Terre, nantie d’une atmosphère contenant eau et dioxyde de carbone en quantité (3). Cette planète a subi un important bombardement météoritique, et peut être de l’eau liquide a t’elle coulée à sa surface où un volcanisme très actif s’est développé. Nul doute que le processus qui, sur Terre, a conduit à la vie, a commencé de s’enclencher, mais il allait être rapidement contrarié par l’intense effet de serre causé par la proximité de la planète avec le soleil: contrairement à la Terre, l’eau de Vénus s’est retrouvée sous forme de vapeur, aggravant fortement l’effet de serre et empêchant la fixation du dioxyde de soufre volcanique et du CO2 atmosphérique sous forme solide. La pression et la température de surface de la planète sont allées croissant jusqu’à transformer celle-ci en une véritable cocotte minute à 500 °C et 90 atmosphères de pression! Cette chaleur a permis la fuite et la décomposition des molécules d’eau, élément aujourd'hui absent de l’atmosphère vénusienne, enfer surchauffé traversé par des brouillards d’acide sulfurique...

Des organismes vénusiens ont-ils pu survivre à ce processus? Des micro-organismes auraient pu survivre en s’enfonçant à plusieurs km sous la surface de la planète, mais la perte de toute source d’eau liquide a dû stopper leur développement de façon très rapide... si tant est que celui-ci ait eu le temps de débuter! Quant à l’apport d’organismes exogènes, force est de constater qu’une épaisse atmosphère augmente l’échauffement des météores, et la température au sol laisse peu de chance à d‘éventuels micro-organismes voyageurs.

Notre Terre, une énigme
Voilà bien la seule planète pour laquelle la présence de vie ne fait aucun doute! Quant à son origine, c’est une autre histoire. Comme je l’ai souligné, la plupart des scénarios d’apparition de la vie font appel à un environnement calme. Or, les découvertes récentes n’ont de cesse de reculer l’âge de l’apparition des premières formes vivantes sur notre planète, et de le faire coïncider avec une époque où les conditions physico-chimiques et l’environnement ne ressemblaient en rien à ce que l’on croyait il y a encore quelques années (4). La seule explication valable à cette énigme est de supposer qu’un grand nombre d’éléments “prébiotiques” ont été apportés sur Terre où a seulement eu lieu, de façon rapide, l’assemblage des constituants. Bien sûr, les avis différent sur le degré de complexité des “éléments prébiotiques” d’origine exogène, lesquels peuvent varier de la simple molécule carbonée au micro-organisme fonctionnel apparu ailleurs dans l’univers.

Mars, une planète sœur ?
Il ne fait guère de doute que Mars ait eu, au début se son histoire, un climat chaud et humide, favorable à l'apparition de la vie (5). En effet, de nombreuses structures géologiques martiennes sont dues à l'action de l'eau liquide (6). Les mesures réalisées par la sonde Mars Global Surveyor montrent qu'il a probablement existé,voici 3,8 milliards d'années environ, un océan dans l'hémisphère nord de cette planète (7).

Des modifications actuelles du relief martien, repérées par cette même sonde, semblent bien être dues à la présence d'eau liquide sur Mars sous la forme de terrains humides ou de résurgences extrêmement passagères. Cela confirme la présence de grande quantité d'eau sur cette planète (8). Récemment, des formations géologiques analogues à des roches sédimentaires ont été observées (9) en plusieurs régions de la planète (Candor chasma, Hellas, terra meridiani, Arabia terra, sud du cratère Holden), ce qui suggère fortement que Mars a été pendant assez longtemps riche en lacs et mers peu profonds, et qu'un cycle de l'eau a pu s'y développer. La vie a donc pu se développer sur Mars, comme elle le faisait sur Terre à la même époque. Il est même possible que les conditions d’apparition et de développement de la vie aient été plus favorables sur Mars que sur la Terre!

Cependant, l'eau n'a sans doute pas été présente assez longtemps pour permettre le développement de formes de vies pluricellulaires: seules des traces de vie microbiennes sont sans doute décelables sur Mars. L’atmosphère de la planète s’est asséchée assez rapidement: au début de son histoire, elle contenait beaucoup de CO2 et H2O, gaz générant un effet de serre important réchauffant la planète. Malgré un volcanisme intense, la faible masse de la planète ne lui a pas permis de maintenir un apport de CO2 suffisant. Une partie de ce gaz a sans doute été fixée sous forme de carbonates solides, comme sur Terre, mais la chute de la pression atmosphérique a fini par interdire la présence d’eau liquide. L’eau de Mars s’est donc retrouvée piégée sous forme solide, formant des argiles ou gelant dans le sous-sol, constituant ce que l’on appelle sur Terre un pergélisol (3).

Il n'est pas impossible que pour échapper à l'assèchement progressif de leur milieu, les "martiens" se soient enfoncés sous la surface de la planète. Il est fort possible que des organismes extraterrestres soient encore vivants, profondément enfouis dans le sol martien. Sur Terre, plusieurs milliers de bactéries souterraines ont été isolées et identifiées. La vie microbienne profonde existant sur notre planète, elle est donc possible également sur Mars (et ce d'autant plus que la température interne de cette planète, et donc son échauffement en fonction de la profondeur, est plus faible que sur Terre). La récente découverte des nanobes donne encore plus de poids à cette idée d'une vie "intramartienne "

En définitive, seule une mission sur Mars avec prélèvement d'échantillons profonds pourra lever le doute. La mission Mars Sample Return prévoit un retour d'échantillon en 2008, mais le prélèvement ne sera pas assez profond. (Il faudrait forer à plus de 10 m pour dépasser la limite de diffusion des peroxydes d'hydrogène (10) qui détruisent la matière organique). Pour en savoir plus, il faudra une mission plus ambitieuse, permettant le retour d’échantillons profonds dans des conditions telles que toute contamination éventuelle par des organismes terrestres, que ne manqueront pas de soulever les thuriféraires de “l’exception terrestre”, soit impossible (et ce d’autant plus qu’il est très probable que les micro-organismes terrestres et martiens soit voisins de par une origine commune...).

Les astéroïdes, la vie en conserve ?
Les astéroïdes sont de petits corps, dont la plupart ont une taille inférieure à celle d’une noix, qui gravitent dans divers lieux du système solaire. La majorité d’entre eux se trouvent entre mars et jupiter, mais d’autres accompagnent cette planète sur son orbite, constituent les anneaux des planètes géantes ou bien peuplent les régions les plus externes du système solaire, bien au-delà de l’orbite de Pluton.

En quoi ces rocailles peuvent-elles présenter un intérêt pour l’exobiologie ? Tout simplement parce que certaines d’entre elles proviennent de la surface de planètes telluriques comme la Terre ou Mars, et ont été expulsées de ces planètes à l’époque où s’y développait la vie (11). Certains petits astéroïdes pourraient donc bien contenir des micro-organismes “dormants” et les balader à travers le système solaire. Si actuellement, cette éventuelle présence de formes de vies anciennes “congelées” offre un intérêt limité, il n’en a pas été de même au début de l’histoire du système solaire où les astéroïdes, bien plus nombreux et plus mobiles, ont pu transporter des micro-organismes entre tous les mondes du système solaire et même au delà!

L’atmosphère jovienne, un bouillon de culture ?
L'atmosphère des planètes joviennes contient, outre hydrogène et hélium, de nombreux composés organiques comme le méthane ou le benzène, ainsi que des molécules azotées comme l’ammoniac (12). Il existe cependant des différences marquées entre les atmosphères des 4 planètes géantes, dont les plus lointaines sont encore mal connues. Je me limiterai donc volontairement au cas de jupiter, qui peut s’extrapoler à celui de Saturne.

Nous savons que de nombreux éclairs extrêmement puissants se manifestent sur Jupiter et peuvent fournir assez d'énergie pour des réactions chimiques entre les composants atmosphériques. En profondeur, l’atmosphère jovienne contient sans doute des gouttelettes d'eau en suspension dans un mélange de gaz. Ce point est cependant sujet à discussion: alors que certains auteurs (3,13) sont favorables à l’existence d’un brouillard d’eau profond, d’autres spécialistes (14) pensent que l’eau liquide est absente de cette atmosphère.

Cependant, force est de constater que l’atmosphère jovienne correspond à celle utilisée dans les premières expériences ayant montré comment des molécules prébiotiques pouvaient être synthétisées. Rien n'empêche à mon sens le développement de formes de vies microscopiques, voire macroscopiques et "flottantes" au sein de cet océan suspendu.

La découverte des nanobes capables de résister à de fortes pressions et températures confirme le bien-fondé de cette hypothèse. De plus, de récents résultats mettent en évidence l'existence de bactéries se développant dans l'atmosphère terrestre et jouant peut-être un rôle climatique. Une atmosphère peut donc fort bien être le milieu de vie de bactéries (15). Dès lors, l'atmosphère jovienne, planète qui a dû intercepter nombre de météorites éventuellement porteuses de micro-organismes, doit être considérée comme l'un des sites du système solaire ou la vie microbienne est des plus probable. Il convient donc d'étudier au plus près la composition et la dynamique des couches profondes de l'atmosphère jovienne pour rechercher des éléments de confirmation à l'hypothèse d'une vie bactérienne sur jupiter, qui pourrait expliciter par exemple l’origine des composés colorés (rouge, bleus...) de son atmosphère, qui reste à ce jour de nature inconnue.

Titan
Titan est le plus gros satellite de Saturne. Il possède une épaisse atmosphère contenant des molécules organiques (hydrocarbures et nitriles) qui retombent en pluie vers sa surface, comportant probablement des "continents" et des océans d'hydrocarbures. En 1992, une reconstitution de l'atmosphère de titan exposée aux rayonnements U.V. solaires et à ceux résultant de la magnétosphère de saturne a montré la formation d'un solide organique sombre, nommée tholine, présentant les caractéristiques de la brume environnant ce satellite (16). Les mesures de densité de Titan ont montré qu'il contient, comme les autres satellites de saturne, de la glace en quantité. Si la pression à la surface est voisine de la pression atmosphérique terrestre, la température de surface est faible (- 180°C) mais on peut calculer que l'énergie libérée par les impacts météoritiques a dû liquéfier transitoirement une grande proportion de la surface du satellite. La tholine, au contact de l'eau, aboutit à la formation d'acides aminés, d'hydrocarbures polycycliques et de quelques bases nucléotidiques, dont l'adénine, qui peut également se former dans l'atmosphère. Il n'est pas impossible que des formes de vie se soient développées dans l'intérieur chaud du satellite, voire sous des formes radicalement différentes de la nôtre (qui ne seraient donc pas basées sur l'eau).
Il faut noter que l'on connaît sur Terre des écosystèmes complets, basés sur le méthane, à faible température. Ainsi, des bactéries chimio-lithotrophes utilisant le méthane vivent en symbiose avec certains vers dans des gisements sous marins d'hydrates de méthane à des températures voisines de 0°C et sous forte pression (17).

La sonde Cassini, lancée en octobre 1997, doit atteindre prochainement (en 2004) cet astre, et y expédier un module d’exploration (Huygens). La surface de Titan sera cartographiée par un altimètre radar et la magnétosphère de Saturne sera plus particulièrement étudiée pendant les 4 ans que durera l'activité de cette sonde. Sur Titan même, les dernières observations (18) font état d'une dynamique atmosphérique: si le méthane n'était pas renouvelé constamment, le rayonnement solaire l'aurait détruit depuis longtemps! Pour expliquer ce fait, R. Courtin suppose une saturation de la basse atmosphère en méthane d'origine minérale, alors que d'autres considèrent l'atmosphère de Titan comme étant trop instable pour un tel mécanisme. Pourquoi ne pas envisager une origine biologique pour ce méthane, qui proviendrait de micro-organismes se développant au niveau de zones à haute température tirant leur origine de l'activité volcanique ou des effets de marée engendrés par Saturne. La découverte d'un "continent" sur Titan accrédite cette idée de zone chaudes... Rendez vous en 2004!

Europe et Ganymède, des océans enfouis ?

Europe est l'un des nombreux satellites de Jupiter. Sa surface est recouverte de glace. Plusieurs observations prenant en compte des modifications de sa surface, les stries qu’elle présente, la forme des cratères et la présence d’un champ magnétique sont compatibles avec l’existence d’une croûte de glace de quelques km d'épaisseur flottant sur un océan d'eau liquide, probablement salée, profond de plusieurs centaines de km (12, 19). L’intérieur du satellite est en effet réchauffé par les effets de marée due à la proximité de Jupiter.
Une chimie prébiotique a pu se développer au fond de cet océan enfoui pour donner des formes de vies qui pourraient ressembler aux Riftia, ces vers géants qui vivent près des sources hydrothermales, au fond des océans terrestres, sans lumière ni nourriture organique. Un écosystème complet comportant à sa base des micro-organismes utilisant l’énergie chimique des minéraux profonds est une possibilité parfaitement envisageable. Cependant, si un apport exogène de matériaux prébiotique est indispensable au développement de la vie, il se pourrait que la carapace de glace qui recouvre ce satellite ait empêché sa contamination. Toutefois, il faudrait pour cela qu’elle ait été toujours présente et ait conservé son intégrité: l’absence d’impacts majeurs prêche au contraire pour un renouvellement “rapide” de la surface, et donc pour l’existence d’une communication possible entre les matériaux de surface et l’océan profond.
La présence d’eau liquide profonde est également soupçonnée, quoique sous une “banquise” bien plus épaisse, pour les autres satellites galiléens Ganymède et Callisto. Sur notre planète, un lac enfouit géant d’eau douce (Vostok) contenant des populations bactériennes isolées de la surface par 3600m de glace, a été repéré en antarctique (20), et son étude, prélude à celle de l’océan d’Europe, ne fait que commencer.

Les comètes, des porteuses de vie ?
Les comètes contiennent de nombreuses substances organiques, et leurs passages répétés près du soleil leur fournissent une source d'énergie. Cependant, il est peu probable que la vie ait pu s'y développer, car leur surface est très instable, et les modifications des conditions physiques y sont très rapides. Elles peuvent avoir été une source d'eau et de molécules organiques pour la Terre et les autres planètes du système solaire. Balayant dans leurs larges orbites de vastes portions du système solaire, elles ont dû collecter des poussières provenant à la fois du lointain milieu interstellaire et de l’environnement proche des différentes planètes. Entrant fréquemment en collision avec des mondes variés, elles ont pu, il y a 4 milliards d’années, jouer un rôle considérable dans le développement et le transport des diverses formes de vie.

tabloarticle1
De la vie partout ?
Autant il serait ridicule de vouloir peupler le moindre astéroïde de microbes improbables, autant il serait péremptoire de nier la possibilité que des micro-organismes d’origine variés se soient largement répandus dans le système solaire et au-delà, donnant une base commune au phénomène vivant. On ne peut plus considérer sérieusement, à l’heure actuelle, que les planètes du système solaire aient toujours été biologiquement isolées. La seule façon d’acquérir des certitudes sur ces sujets est d'y aller voir, nous même ou, plus probablement et plus économiquement, par robots interposés, et de ramener des échantillons sur Terre pour les étudier à loisir.

Des missions spatiales avec retour d'échantillons planétaires et cométaires sont programmées pour les 20 années à venir par la NASA et l'ESA. Le siècle à venir, espérons-nous, sera celui ou la généralité du phénomène vivant apparaîtra dans toute son ampleur.



Références

1 Mercure, la planète oubliée, R. Nelson. Les terres célestes - dossier Pour la Science 04/ 1999
2 The new solar system, JK. Beatty et A. Chaikin. Cambridge university press, 1990
3 Atmosphères planétaires - origine et évolution. T. Encrenaz. Belin-CNRS edition, 2000
4 Annihilation of ecosystems by large asteroid impacts on the early Earth. Sleep N.H., Zahnle K.J., Kasting J.F., Morowitz H.J. Nature 1989, 384: 139-142.
5 Kargel & al. Pour la Science - 01/1997 - 36-44
6 Baker & al. Nature 352 - 15/08/1991 - 589-594
7 Sur les sommets de Mars. P. Henarejos. Science & vie 984 (09/1999) - 60-65
8 Evidence for recent groundwater seepage and surface runoff on Mars. M.C. Malin, K.S. Edgett. Science 288 - 2330-2335
9 Sedimentary Mars http://science.nasa.gov/headlines/y2000/ast04dec_2.htm
10 Kerr. Science 282 - 1398 - 1998
11 Collisions dans le systéme solaire. P.Bendjoya - ed Belin, 1998
12 Jupiter et ses satellites vus par Galileo - P. Drossart. Pour la science HS les terres célestes , avril 1999
13 Introduction to planetary atmospheres. Retherford K. site web.
14 Meeting de l'ESA de Frascati (Rome), P. Cosmovici, mai 2001
15 Life in the cloud. Sattler B. reporté par Marchant J. New Scientist magazine, 26 /08/ 2000
16 Titan: a laboratory for prebiological organic chemistry. Sagan C., Reid Thomson W., Khare B.N. Account of chemical research 7, vol 25, juillet 1992
17 Le méthane dans les océans. Suess E, Bohrmann G, Greinert J, Lausch E. Pour la Science 264, 80-89, Octobre 1999
18 Griffith C. - Pour la science 278, 12/2000 p 15
19 L'océan caché d'Europe. Pappalardo R., Head J., Greeley R. Pour la Science 268 (02/2000), 44-53
20 Un lac oublié par le temps. Carsey F., Horvath J. Pour la Science 268, 02/2000, 51