CO2 et réchauffement: responsable mais non coupable
        
        
Novembre
        2007
        
        
        « Mais
        où sont les neiges d'antan ? »
        F.
        Villon, des Dames du temps jadis – 1450
        
        
 
        Les responsables politiques se font l'échos des propos
        parfois excessivement alarmistes des associations de
        protection de l'environnement et des travaux du GIEC et
        mettent au ban des accusés le dioxyde de carbone d'origine
        humaine, coupable de tous les maux de la Terre, et en
        particulier qui serait responsable d'une récente
        augmentation de la température moyenne du globe aux
        conséquences souvent présentées comme apocalyptiques.
        Malgré ce consensus apparent, quelques voix s'élèvent pour
        contester cette touchante unanimité. Nous allons examiner
        quelques uns des arguments contestataires et essayer
        d'apporter quelques éléments de réponse dans un débat
        difficile où le politique semble avoir pris définitivement
        l'avantage sur le scientifique et la technique.
        
        
        Notre ami le dioxyde de carbone
        
 
        Le CO2 est une molécule largement répandue, non toxique
        (heureusement) produite par toutes les combustions ainsi
        que par le processus biologique de la respiration.
        Toutefois, son importance dans l'atmosphère terrestre est
        souvent largement exagérée: à l'heure actuelle, notre
        atmosphère ne contient que 0,03 % de CO2, ce qui, dans
        l'histoire de notre planète, est une valeur
        exceptionnellement faible. Ce petit pourcentage résulte
        principalement de l'activité biologique: au début de
        l'histoire de notre planète, l'atmosphère était bien plus
        riche en CO2, et ce dernier se retrouve... sous nos pieds:
        l'action des bactéries et des animaux marin a permis la
        formation de carbonates solides à partir du gaz
        atmosphérique, le transformant en roche, dont la plus
        représentative est le calcaire. Nos végétaux ont évolué
        dans un monde plus riche en CO2, et actuellement ils ont
        bien du mal à se satisfaire d'une atmosphère dont ils ont
        presque épuisé cette ressource: une des enzymes
        indispensable au métabolisme végétal, la
        
        RUBISCO 
        (qui incorpore le carbone à l'intérieur des molécules des
        cellules végétales) voit son efficacité principalement
        limitée par la faible teneur atmosphérique en CO2. Pire
        encore, certains végétaux sont tellement
        « affamés » de CO2 qu'ils en ont été conduit à
        développer des ruses de sioux pour le concentrer à
        l'intérieur de leurs tissus: les plantes dites « en
        C4 » comme le maïs ou la canne à sucre, transfèrent et
        concentrent le CO2 dans leurs feuilles alors que nombre de
        plantes « grasses », dites plantes
        
        CAM,
        stockent le CO2 la nuit dans leurs feuilles pour l'utiliser
        le jour, lorsque l'énergie du soleil redevient disponible.
        
        Le CO2 est donc indispensable à la vie sur notre planète
        et, si les végétaux parlaient, ils le trouveraient sans
        aucun doute trop peu abondant, regrettant amèrement
        l'atmosphère étouffante du carbonifère.
        
        Nous ne sommes pas des végétaux, mais la présence de ce gaz
        nous est également directement utile: outre sa capacité à
        faire la fortune des héritiers de Dom Perignon et des
        actionnaire de la Coca Cola Company en se dissolvant
        facilement dans l'eau pour former de jolies bulles dans les
        boissons effervescentes, ce gaz a contribué, et contribue
        encore, avec ses acolytes, à réchauffer notre planète, nous
        fournissant à profusion plages ensoleillées, palmiers et
        vahinées à la place des banquises dont nous aurions du
        hériter au vu de notre distance au soleil.
        
        Seulement voilà: les humains possédant un goût immodéré
        pour la reproduction et une aversion profonde pour les
        heures de marche à pied et la vie paléolithique, ils ont
        envahi la planète et y réalisent nombre de combustions,
        produisant ainsi de grandes quantités de CO2. D'où une
        inquiétude légitime: allons nous cuire ?
        
        
        Un bouc émissaire pour un effet de serre
        
 
        Dès 1861, le physicien John Tyndall, en étudiant
        l'absorption de la chaleur par les gaz, a mis en évidence
        que la vapeur d'eau et le CO2 étaient les principaux
        responsables de l'effet de serre. Quel est cet effet ?
        C'est assez simple à comprendre. Le rayonnement solaire est
        intercepté par la Terre après avoir franchit l'atmosphère.
        Le sol en renvoie une partie variable vers l'espace, mais
        différentes molécules atmosphériques sont capables
        d'absorber la lumière infrarouge (la chaleur), ce qui
        augmente leur température et donc, par choc avec les autres
        molécules de l'atmosphère, la température atmosphérique
        globale, et celle de toute la surface planétaire.
        
        Toutefois, les 0,03 % de CO2 atmosphérique sont loin d'être
        les seuls responsables de la température terrestre: même en
        se basant sur les seuls gaz à effet de serre, le principal
        responsable du chauffage de notre atmosphère se trouve
        être... la vapeur d'eau, suivie par le méthane, et enfin le
        CO2, troisième couteau promu récemment au premier rôle de
        la comédie climatique (sans oublier un acolyte imprévu,
        l'oxyde nitreux 
        N2O, 
        ainsi que la volcanique dioxyde de soufre SO2) . Pourquoi
        cet honneur subit ? Parce que les activités humaines,
        industrielles ou non (pensons tout simplement au CO2
        produit par la respiration de milliards d'humains....)
        produisent des gaz à effet de serre (GES), dont du CO2 et
        que, fort logiquement, on relie l'augmentation mesurée du
        taux de CO2 atmosphérique à une intensification de l'effet
        de serre et, partant, à une augmentation de la température
        de notre planète. Mais malheureusement, les activités
        humaines (industrielles comme les combustions, agricoles
        comme les rizières où les animaux d'élevage mais aussi
        bêtement biologiques comme la respiration où la
        ...digestion!) produisent également de la vapeur d'eau et
        du méthane, et ce quantité non négligeables... On peut
        d'ailleurs remarquer que les ruminants en général et les
        vaches en particuliers sont de véritables « réacteurs
        biochimiques » produisant quotidiennement, dans un de
        leurs estomac, environ 600 l de méthane (petits joueurs,
        les humains n'en émettent, plus ou moins bruyamment, que
        6l), lequel « piège » 20 fois plus le rayonnement
        infrarouge que notre modeste CO2. La FAO en a même déduit
        que les animaux élevés par les humains contribuent
        davantage à l'effet de serre d'origine humaine que
        l'ensemble des transports: 
        un troupeau de vache au bord d'une route contribuerai bien
        plus en une journée à l'élévation de l'effet de serre que
        les automobiles qu'elles ont regardé passer...
        
        Plus étonnant, la mise en place d'une « économie de
        l'hydrogène » visant a se se substituer aux
        combustibles fossiles relâcherait dans l'atmosphère une
        très importante quantité de vapeur d'eau, laquelle, certes,
        se condenserait, mais est impliquée dans la formation des
        nuages qui jouent un rôle fondamental (mais complexe) sur
        le climat en réfléchissant la lumière du soleil (tendance
        au refroidissement) et en absorbant la chaleur ré-émise par
        le sol (tendance « réchauffement »)... On ne peut
        pas négliger les émissions de vapeur d'eau sachant que,
        dans l'atmosphère, on trouve 30 molécules d'eau pour une
        seule de CO2, et que la molécule d'eau absorbe 3 fois plus
        d'énergie que celle de CO2... Ainsi, ce sont les
        changements de répartition de la teneur en vapeur d'eau
        (absente de la stratosphère mais aussi des terres polaires,
        sèches, en hiver comme en Sibérie ou Finlande) qui
        influencent très fortement les températures locales.
        
        D'autres sources de méthane et de CO2, souvent négligées
        car « naturelles », n'en sont pas moins
        significatives: ainsi, l'activité volcanique mais aussi la
        décomposition anaérobie de la matière organique dans les
        bassins sédimentaires (Arc caraïbe, Nord du delta de la
        Lena, champ pétrolifère de Petchora ...) apportent leur
        contribution à l'élévation du taux atmosphérique de GES.
        
        Nombre de scientifiques se posent d'ailleurs des questions,
        dont toutes ne sont pas dénuées d'intérêt, sur la
        diabolisation du CO2. Leurs doutes sont clairement exprimés
        par V. Courtillot (1) « Nous
        ne disons pas : « ce n'est pas le CO2 », mais nous nous
        étonnons du degré de sûreté avec lequel la plupart de nos
        collègues affirment que sa responsabilité est désormais
        démontrée ».
        
        En effet, le climat terrestre dépend de très nombreux
        facteurs influençant en fait la façon dont notre planète
        réagit au flux de l'énergie solaire. Tout ce qui va jouer
        sur la quantité d'énergie renvoyée vers l'espace ou sur
        celle absorbée ou conservée au niveau du sol ou de
        l'atmosphère va jouer un rôle sur le climat.
        
        
 
        La quantité d'énergie qui atteint l’atmosphère terrestre
        est d'environ 350W/m2
        
        . L'effet de l'ensemble des GES (Gaz à Effet de Serre)
        supplémentaires depuis 150 ans représente environ
        
        surplus de 
        2,5W/ m2
        
        alors que l'effet de serre global causé par l'atmosphère
        terrestre représente 
        155 W/m2
        
        . Les nuages renvoient environ 80 W/m2 . dans l'espace.
        Tout ce qui peut influencer la formation des nuages
        (aérosols, particules, bactéries, vapeur d'eau, rayons
        cosmiques et activité solaire...) peut influencer le
        climat, une simple variation de 3% de la couverture
        nuageuse possédant, dans l'absolu, un effet comparable, en
        plus ou en moins, à celui des gaz à effet de serre.
        Pourquoi alors se focaliser sur le CO2?
         
        En fait sa mise en accusation vient de ce que les modèles
        informatiques qui tiennent compte des nuages, aérosols,
        poussières et intègrent la plupart des facteurs connus
        influant sur le climat ne parviennent pas à reproduire le
        réchauffement du dernier siècle si ils n'intègrent pas le
        CO2. Bien que les différents modèles incorporent de plus en
        plus de données d'origine diverse, dont certaines sont mal
        mesurées sans doute, ils conservent une incertitude
        constante sur l'évolution future du climat:
        
        la sensibilité climatique (évolution des températures à
        l’équilibre si la quantité de CO2 atmosphérique double)
        reste toujours, malgré trente années de recherche, comprise
        entre + 2,0 et + 4,5°C , + 3°C représentant l'estimation la
        plus probable. (GIEC,
        2007)
        
        Pourtant, malgré ces modèles et un consensus apparent sur
        leur pertinence, nombre de scientifiques sceptiques
        existent, qui ne sont pas tous, loin s'en faut, des
        lobbyistes de l'industrie pétrolière. Il ne s'agit pas de
        nier l'évidence, à savoir une augmentation récente de la
        teneur atmosphérique en CO2 d'origine humaine, mais d'en
        discuter l'interprétation et les conséquences probables.
        Certains avancent des arguments fallacieux, d'autres
        discutables, d'autres enfin plus troublants. Examinons en
        quelques uns.
        
        
Une
        erreur: l'absorption a basse altitude
        
 
        Au départ, un article, publié sur le web car n'ayant pas
        été accepté dans des revues à comité de lecture, par H. Hug
        (2), spécialiste de spectroscopie. Ce dernier à mesuré
        l'absorption du rayonnement infrarouge par le CO2 dans une
        colonne de verre reproduisant l'atmosphère terrestre, puis
        a fait varié la teneur en CO2 dans l'enceinte pour voir ce
        qu'il en serait si la quantité de CO2 atmosphérique était
        doublée. Il a ainsi établit que la totalité de l'absorption
        du rayonnement IR par le CO2 se produirait dans les dix
        premiers mètres de l'atmosphère, et que l'influence du CO2
        serait actuellement surestimée d'un facteur 80! Toutefois,
        de nombreux commentaires de spécialistes (également, c'est
        un des gros progrès du web, disponibles avec la
        publication) tendent à établir que les calculs effectués
        par le Dr Hug négligent des paramètres importants, en
        particulier le fait que les molécules de l'atmosphère ne
        font pas qu'absorber le rayonnement mais le ré-émettent en
        tout sens, et que l'environnement moléculaire du CO2
        atmosphérique est à prendre en compte, tout comme les
        phénomènes de diffusion dans l'atmosphère, lorsque l'on
        veut calculer, même à partir de données expérimentales
        rigoureuses, l'influence « réchauffante » du CO2
        d'origine anthropique. La démarche du Dr Hug est cependant
        plus correcte que celle de nombre de modèlisateurs: une
        étude expérimentale est indispensable pour obtenir des
        données qui peuvent ensuite être discutées et utilisées,
        mais ce n'est pas à un modèle de fournir des données.
        
        
        Un argument discutable: la séparation dans le temps de
        l'augmentation de température et du CO2
        
 
        Le reconstitution des températures du passé (basées sur
        l'incorporation et la proportion de divers isotopes
        radioactifs, liée elle même à la température) et de la
        teneur en CO2 de l'atmosphère, connue par l'analyse des
        bulles de gaz contenues dans la glace de l'Antarctique, met
        en évidence un phénomène curieux, confirmé par plusieurs
        articles: le température atmosphérique augmente
        
        avant 
        que la teneur en CO2 n'augmente. Un récent article
        (3) 
        montre même que les océans, qui pourtant possèdent une
        formidable inertie thermique, voient leur température
        augmentée 800 ans 
        avant 
        que l'eau de surface et l'atmosphère ne se réchauffent...
        Certains chercheurs en concluent que l'augmentation récente
        du CO2 atmosphérique n'est, en partie du moins, qu'une
        conséquence du réchauffement, et pas sa cause (car l'eau,
        plus chaude, dissout moins de CO2, lequel se retrouve
        davantage accumulé dans l'atmosphère) alors que d'autre
        arguent qu'il s'agit là d'un artefact causé par le temps
        nécessaire pour que le CO2 atmosphérique se trouve piégé
        dans les glaces de l'antarctique, ce décalage entre CO2 et
        température n'étant qu'apparent. Il n'en reste pas moins
        que ce décalage temporel jette une ombre sur l'existence
        d'un rapport de causalité simple et direct entre la teneur
        en CO2 de l'atmosphère, le climat global et son
        réchauffement. Ce doute est conforté par la simultanéité de
        la disparition du méthane atmosphérique et de la baisse des
        températures que l'on retrouve dans les enregistrements
        glaciaires antarctiques (4): comment expliquer un délai
        d'incorporation qui ne concernerait que le CO2 et pas les
        autres gaz atmosphériques ? Une partie du problème demeure
        irrésolue.
        
        Les rapports entre le CO2 atmosphérique, l'influence
        climatique des océans et la quantité de vapeur d'eau dans
        l'atmosphère restent à explorer en détail. Comment en effet
        pourrait on oublier que 75% de la surface de notre planète
        est constituée par les océans ? Ce sont eux qui
        interceptent la majorité du rayonnement solaire, et,
        justement, peut être que ce dernier n'a pas livré tous ses
        secrets
        
        
Des
        arguments pertinents: l'activité solaire et les rayons
        cosmiques
        
 
        Comme le soleil est la source d'énergie de la machine
        climatique, toute variation de sa production énergétique,
        même infime, peut se répercuter sur le climat terrestre.
        Dans le passé, nombre de « négationnistes » (qui
        nient simplement l'existence d'une élévation de température
        liée au CO2) ou de sceptiques climatiques (qui doutent
        simplement de l'importance que l'on attribue à ce gaz) ont
        recherché au niveau du soleil la source des changements
        climatiques de faible période. Pour les changements liés
        aux ères glaciaires, l'effet solaire est incontestable et
        lié à des variations de l'orbite terrestre. Pour des effets
        à plus courte période, un article récent (5) semble
        dédouaner notre étoile, du moins si on se limite à
        l'interprétation qu'en donnent les gazettes. Toutefois, il
        y a loin de la coupe aux lèvres, et de l'article
        scientifique à sa simplification et son interprétation
        enthousiaste. En effet, et contrairement à ce qui a été
        rapporté, les deux chercheurs qui ont réalisé cette étude
        de l'influence solaire soulignent bien que l'on a «détecté
        une contribution solaire à la hausse des températures
        globales dans la première moitié du XXe
        
        siècle, contribution qui implique une forme d’amplification
        de la variation du forçage radiatif solaire». L'activité
        solaire semble avoir directement influencé le climat de
        façon importante jusque dans les années 1950, alors que les
        températures augmenteraient depuis le début du vingtième
        siècle.... Cette influence solaire pourrait s'exercer via
        l'absorption des rayons UV dans la haute atmosphère mais
        surtout grâce à l'influence du vent solaire sur les rayons
        cosmiques (les variations de la luminosité solaire restant
        anecdotiques).
        
        Depuis 1980, l'activité solaire décline un peu, ce qui fait
        dire à Lockwood et al. que l'on peut dédouaner le soleil
        d'avoir une influence sur l'augmentation de température
        depuis cette époque. Toutefois, deux objections majeures
        peuvent être faites à cette interprétation des données.
        
        La première est que l'activité solaire à pu initier un
        réchauffement océanique au cours de la première moitié du
        vingtième siècle, réchauffement qui a ensuite été à
        l'origine d'une partie de l'augmentation de la teneur en
        CO2 et de la température globale. Ce sursaut d'activité
        aurait été un déclencheur pour un mécanisme ensuite
        amplifié, sur notre planète, par d'autres voies (parfois
        inattendue: la diminution de la pollution de l'atmosphère
        par des composes soufrés a pour conséquence une moindre
        formation de nuages réflecteurs d'énergie solaire et a
        ainsi pu contribuer, marginalement, à un réchauffement
        climatique...). L'inertie thermique de notre planète en
        général et de ses océans en particulier peut expliquer
        aussi pourquoi l'effet de réchauffement perdure des années
        après que l'activité solaire ai commencé à décliner.
        
        La seconde objection nécessite d'analyser l'activité
        solaire sur une période de temps plus longue, afin d'éviter
        de se focaliser sur échelle temporelle par trop réduite
        (car comme le dit le proverbe, « de mémoire de rose,
        on n'a jamais vu mourir un jardinier »). L'analyse de
        l'activité solaire à l'échelle de la dizaine de milliers
        d'année révèle une surprise: bien qu'orientée en légère
        baisse depuis 50 ans, l'activité de notre étoile est
        toujours exceptionnelle (6) au regard des 7000 dernières
        années (7), voire peut être même plus (8) !
        
        Cette activité solaire inhabituelle pourrait représenter
        entre 10 et 30 % de l'effet « réchauffant »
        observé.
        
        Un des mécanisme pourrait être le suivant: l'activité
        solaire croissante provoque une augmentation du champ
        magnétique solaire qui dévie les rayons cosmiques de notre
        planète (9). Ces rayons, particules de haute énergie,
        provoquent une ionisation de la haute atmosphère à
        l'origine de noyaux de condensation impliqués dans la
        formation de nuages. A l'origine simple hypothèse liée à la
        découverte d'un lien statistique entre nébulosité et
        intensité du rayonnement cosmique (10), cette idée à pu
        être vérifiée expérimentalement, confirmant la formation de
        noyau de condensation dans la haute atmosphère sous
        l'influence des rayons cosmiques d'origine galactique (11).
        Malgré les triomphalistes dénégations récentes, il semble
        bien, si on s'en tient aux publications scientifiques et
        non à leur exégèse, que le rôle de l'augmentation de
        l'activité solaire dans le climat a été et est encore
        considérablement sous estimé (pas au point de remplacer
        totalement l'effet des GES d'origine humaine, mais
        suffisamment pour modérer leur responsabilité directe). Un
        autre indice de l'influence solaire est fournie par l'étude
        d'une planète voisine, Mars: les données recueillies par
        les sondes Martiennes montrent une fonte de la calotte
        polaire S de la planète depuis 3 années martiennes.
        L'activité humaine sur Mars étant pour le moment limitée,
        il est tentant de voir là une confirmation de l'effet
        réchauffant de l'activité solaire (12), 
        bien qu'une simple coïncidence soit également
        possible.
        
        La question qui se pose alors est de savoir pourquoi
        l'effet du soleil est systématiquement minoré, voire nié.
        C'est alors qu'il nous faut découvrir, paraphrasant S.
        Wolfram, une nouvelle façon de faire de la science, celle
        du GIEC (Groupe
        d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat ).
        
        
Le
        GIEC, où les infortunes de la vertu
        
 
        Cet organisme, prix Nobel de la paix 2007, a été créé en
        1988 par le Programme des Nations Unies pour
        l'Environnement et l''Organisation Météorologique Mondiale.
        Son rôle est "d'évaluer l'information scientifique,
        technique et socio-économique pertinente pour comprendre le
        risque du changement climatique d'origine humaine." Le GIEC
        rassemble 2000 « experts » qui effectuent une
        « revue de presse » de la littérature
        scientifique mondiale, en réalisent une volumineuse
        synthèse et pilote ensuite la rédaction d'une version
        « light » destinée aux politiques dont les
        connaissances scientifiques et techniques sont, pour la
        plupart, honteusement limitées. Ce sont les scientifiques
        eux même, venant de tous les horizons et travaillant dans
        des pays variés, qui réalisent la revue de presse. Une
        centaine d'experts rédigent le dernier rapport, visant à
        définir « l'état de l'art » en matière
        d'influence humaine sur le climat. Dès le départ, le mandat
        du GIEC est clair: le changement climatique est avéré et
        entièrement d'origine humaine, et la revue de presse est
        donc facilement biaisé. Toutefois, à l'origine, nombre de
        chercheurs membres de cet organisme sont censés rester
        objectifs et, le cas échéant, signaler d'éventuelles
        erreurs ou approximations. Malheureusement le GIEC,
        émanation de la très respectable ONU, s'est lentement mis à
        fonctionner de la même façon que cette institution: la
        diplomatie, les tractations, les arrangements se sont mis à
        parasiter grandement l'activité scientifique en
        redéfinissant son fonctionnement d'une manière très
        particulière: la véracité est jugée à l'aune de la
        compatibilité avec un consensus, et non pas à celui de la
        comparaison des théories avec les faits. Malheureusement,
        l'origine de la modification du climat ne se décide pas à
        la majorité: elle doit être solidement prouvée.
        
        Alors que les rapports du GIEC sont des ouvrages colossaux
        censé représenter un consensus, les chercheurs ne valident
        chacun que quelques pages de l'ensemble, l'orientation de
        la rédaction finale leur échappant (certains sont
        d'ailleurs extrêmement surpris de lire les conclusions qui
        sont tirées de leurs propres travaux). Cette façon de faire
        tend à minimiser fortement les incertitudes, à minorer les
        difficultés rencontrées dans le but a priori louable de
        préconiser une action efficace, mais qui pourrait être
        aussi disproportionnée. Plusieurs scientifiques du
        
        GIEC 
        s'inquiètent d'ailleurs de cette manie consensuelle qui
        tente d'établir une démocratie de la vérité scientifique,
        le discours et les besoins de la « cause » se
        substituant aux faits et à la réflexion (13).
        
        La revue de presse des experts n'étant pas exhaustive, il
        est toujours possible de sélectionner les données
        confortant ce que l'on veut démontrer (attitude très
        fréquente dans la recherche expérimentale, qui se justifie
        si elle reste modérée, mais peut aussi facilement dériver).
        Ce mode de fonctionnement consensuel a conduit plusieurs
        scientifiques à démissionner avec fracas du
        
        GIEC,
        considérant que l'idéologie y prend l'avantage sur la
        science et ses incertitudes. Il semble bien, en effet, que
        nombre des membres du GIEC se sentent investit d'une
        mission quasi religieuse, « sauver la planète »
        qui les entraîne à faire fi de l'objectivité, de la
        méthodologie et de la prudence inhérentes à toute démarche
        scientifique.
        
        Plusieurs chercheurs en on fait les frais:
        
 
        R. Linzen, météorologue au MIT, a été des plus critique
        « Le processus engagé par le 
        GIEC 
        relève de la politique et non pas de la science" en
        découvrant que les incertitudes qu'il signalait dans le
        rapport complet ont été transformées en « grandes
        améliorations » dans le rapport pour politiques et
        journalistes.
        
 
        C Lansea, spécialiste des cyclones, s'est opposé à ce que
        l'on présente, avant toute étude, que la gravité des
        cyclones est liée au réchauffement du climat. Il considère
        que le processus de fonctionnement du GIEC « est
        motivé par des objectifs préconçus et qu'il est
        scientifiquement non fondé" (14).
        
 
        D'autres chercheurs, sans démissionner pour autant,
        expriment cependant les plus grandes réserves sur la façon
        dont les travaux scientifiques du rapport complet sont
        transformés en un résumé assénant des « vérités »
        à l'emporte pièce: J. Christy, spécialiste de la
        modélisation, s'est élevé contre la présentation des
        données délibérément orientée de façon à favoriser des
        politiques spécifiques en matière d'environnement (15)
        alors que J. Zillman, délégué de l'Australie au GIEC,
        dénonce des conditions de rédaction du rapport final qui
        s'apparentent plus à une négociation sous pression qu'au
        fonctionnement d'une assemblée scientifique.
        
        Toutefois, force est de constater qu'au point de vu
        médiatique, le GIEC a parfaitement rempli son office en
        tirant (un peu trop fort, semble t'il) la sonnette d'alarme
        sur les conséquences possibles d'une trop forte émission de
        GES dans l'atmosphère. Mais a quel prix ?
        
        
        Une attitude scientifiquement (très) discutable
        
 
        Au plan strictement scientifique, l'attitude de plusieurs
        experts du 
        GIEC 
        a de quoi surprendre. J'en prendrait deux exemples.
        
        Le premier concerne le fameux consensus des chercheurs
        autour de ses conclusions sur la responsabilité exclusive
        du CO2 anthropique dans l'augmentation des températures
        récentes. Alors que le GIEC affirme que 100% des
        publications scientifiques soutiennent cette vue (un
        unanimisme qui, en lui même, pourrai déjà faire réfléchir),
        une recension exhaustive de la littérature montre qu'en
        fait un tiers seulement des publications s'accordent avec
        les fameux « consensus » du 
        GIEC 
        (les autres ne le rejetant pas, mais portant simplement sur
        des problèmes pour lequel il n'entre pas en ligne de
        compte).
        
        Le second exemple, plus révélateur encore, d'une attitude
        peu scientifique au sein du 
        GIEC 
        concerne la fameuse histoire de la courbe « en crosse
        de hockey » censé décrire l'évolution de la
        température globale de la planète et basée sur les travaux
        de Mann & al.(16). A l'origine, cette courbe décrit
        l'évolution de la température au cours du dernier
        millénaire.
        
        Elle est considérée comme tellement significative qu'elle
        fera la couverture du rapport 2001 du 
        GIEC.
        Ce graphe montre une grande stabilité des températures
        pendant 850 ans puis une augmentation de plus en plus
        rapide de ces dernières au cours des 150 dernières années.
        Un problème surgit immédiatement: nous disposons pour le
        dernier millénaire de témoignages humains directs écrits,
        clairement authentiques, décrivant le climat, les cultures,
        les saisons. Des oeuvres artistiques, des chroniques
        historiques et même de nombreux indicateurs établissent
        tous l'existence d'une période chaude au moyen âge (autour
        de l'an 1000) et d'une période froide entre 1550 et 1850
        (dite « petit âge glaciaire », lequel se termine
        dans la seconde moitié du 19ème
        
        siècle, époque souvent prise comme base de
        « normalité » par certains travaux sur
        l'évolution de la température globale, qui sont ainsi
        biaisés). Aucune de ces variations climatiques pourtant
        documentées n'apparaissent sur le graphique de Mann.
        L'honnêteté scientifique aurait été de reconnaître
        l'existence d'un problème, d'en chercher l'origine, de
        vérifier le traitement des données et, faute de mieux, de
        mentionner au moins le problème en laissant une porte
        ouverte à l'amélioration des résultats. Bien au contraire,
        l'attitude de nombre de « scientifiques » a été
        au mieux de soutenir, contre nombre d'indices, que les
        variations passés s'étaient limitées à l'Europe ou, au
        pire, de nier l'existence d'un moyen âge chaud et d'une
        renaissance froide! Fort heureusement, d'autres équipes,
        comme celle de J Esper (17) ont recalibré et ré-examiné les
        données, et leurs reconstitutions sont cette fois conformes
        aux variations déjà connue du climat (ce qui a eu pour
        conséquence, dans un silence médiatique troublant, de
        transformer la « crosse de hockey » en
        « baignoire »...)
        
        Alors pourquoi cette controverse? En 2001, il
        
        fallait 
        que le réchauffement récent apparaissent comme étant
        exceptionnel, ce qu'il n'est plus si on le compare à la
        période chaude du moyen âge, qui semble bien, peu ou prou,
        avoir eu la même ampleur que celle que nous traversons
        (sans que, à cette époque, on puisse mettre au ban des
        accusé un CO2 que ni l'industrie ni la circulation
        hippomobile de l'époque ne peuvent avoir produit en
        quantité appréciable).
        
        
        Science, conscience et politique
        
 
        Le rôle du CO2 dans l'élévation récente des températures se
        retrouve au confluent de plusieurs préoccupations et
        activités humaines.
        
        La science nous dit que le CO2 joue un rôle dans la
        température et le climat terrestre, que sa quantité dans
        l'atmosphère a fortement augmenté en partie à cause des
        activités humaines. Elle nous dit aussi que d'autres
        activités humaines, modifiant la réflexion de l'énergie
        solaire, ont aussi, et depuis des milliers d'années, joué
        un rôle dans le climat: le défrichement, l'agriculture,
        l'érosion des sols vont dans le sens d'un refroidissement
        du climat. L'importance des facteurs humains reste à
        déterminer, mais il se pourrait bien qu'elle soit plus
        faible que prévu. Actuellement, notre planète est en fin de
        période interglaciaire, et comme elle se situe, à l'été de
        l'hémisphère nord où se concentrent la majorité des masses
        continentales, au point le plus éloigné du soleil de son
        orbite, nous sommes dans la situation où ont démarré les
        précédentes glaciations. De fait, à cause de l'existence de
        deux masses continentales polaires capables d'accumuler de
        grandes quantités de glaces, nous sommes en ce moment même
        dans une ère glaciaire (4). Si (notez le bien, SI)
        l'augmentation des températures se poursuit (ce qui n'est
        plus le cas depuis quelques années) le climat global
        évoluera, le détail de cette évolution restant entaché de
        grandes incertitudes, tout comme ses conséquences.
        
        
        Notre conscience nous recommande la prudence et, tant que
        faire se peut, nous conseille de modérer nos apports
        en 
        GES 
        dans l'atmosphère. Même si leur rôle dans le changement
        climatique est surestimé, nous y gagnerons en efficacité
        énergétique, en bien être et en qualité environnementale.
        Par contre, la raison nous indique aussi que cette
        réduction des 
        GES 
        ne peut se faire à n'importe quel prix, et sans doute pas
        en confinant au sous développement et à la pauvreté 50% de
        l'humanité. De plus, il est inutile, pour donner un
        prétexte à une meilleure prise en compte de
        l'environnement, d'instrumentaliser les incertitudes
        scientifiques pour les transformer en guides de conduite
        médiatiques.
        
        A titre d'exemple, nous pouvons, une fois n'est pas
        coutume, louer une exception française: les émissions de
        CO2 en France s'élèvent à 1,6 tonne par personne et par an
        (et il est possible de diminuer encore cette valeur par des
        mesures simples et peu contraignantes, comme une meilleure
        isolation des habitations et des édifices publics) alors
        qu'elles s'élèvent à 2,7 au Royaume Uni et 5,6 aux Etats
        Unis. Un pays industrialisé et techniquement développé peut
        donc parfaitement maintenir son activité sans transformer
        ses habitants en ascètes cyclistes dénutris, tout en ayant
        une production modérée de GES.
        
        Malheureusement, le climat est aussi devenu un enjeu
        politique revendiqué à la fois par des industriels rétifs
        au changement et par des groupes de pression qui négligent
        fortement les facteurs humains au profit d'une idéologie
        aux accents trop souvent totalitaires. C'est justement à
        cause de cette inscription dans le jeu politique que le
        rôle du 
        GIEC 
        a cessé d'être scientifique pour devenir de plus en plus
        politique, ses recommandations balisant clairement le
        chemin vers un choix de société qui souhaite s'imposer en
        court-circuitant le processus démocratique (18).
        Malheureusement, cet activisme du carbone occulte des
        problèmes bien plus importants, comme l'aridification
        croissante des continents et la recharge insuffisante des
        nappes aquifères, phénomènes qui ne sont pas liés
        obligatoirement à un réchauffement climatique mais
        pourraient bien, au contraire, déboucher sur un
        refroidissement généralisé du climat (4)
        
        
        Plus chaud, plus froid ou simplement différent ?
        
 
        Après cette rapide revue des aventures du CO2 au pays du
        climat, il serait certes confortable de vouer ce gaz aux
        gémonies et de crier, avec les autres, haro sur le baudet.
        Cependant, il semble bien que rôle exact du CO2 d'origine
        humaine dans l'évolution du climat ne soit ni aussi évident
        ni aussi direct qu'il est habituellement considéré.
        D'autres 
        GES 
        d'origine humaine, comme la vapeur d'eau où le méthane,
        jouent probablement un rôle plus important que le CO2 dans
        la contribution humaine au changement climatique, sans
        parler des modifications de la réflectivité de la planète
        induites par l'agriculture. Certains chercheurs avancent
        même que dès l'aube du développement de l'agriculture, il y
        a plus de 8000 ans, la composition atmosphérique a été
        suffisamment involontairement modifiée par les humains pour
        « désamorcer » la formation d'une nouvelle ère
        glaciaire(19). Rien ne nous permet de confirmer qu'une
        diminution de la quantité de 
        GES 
        émis dans l'atmosphère (souhaitable pour d'autres raisons)
        puisse nous garantir d'une évolution du climat où
        s'entremêlent les influences humaines et celles qui ne le
        sont pas.
        
        L'évolution des connaissances sur le climat a même entraîné
        un changement parallèle de la terminologie utilisée: vous
        n'avez pu manquer de remarquer que le terme de départ
        « réchauffement de la planète » s'est lentement
        mué en « réchauffement global » puis, de nos
        jours, en « changement climatique » au fur et à
        mesure que les connaissance (et les incertitudes)
        s'accroissent. Il se pourrait même que l'avenir réserve des
        surprises: comme le fait remarquer une spécialiste des
        études de terrain (4), les modélisations ne tiennent pas
        assez compte de la nature des sols et de l'action humaine
        sur leur érosion, laquelle influence le renvoi de l'énergie
        solaire vers l'espace ainsi que les apports de nutriments
        au niveau océanique, qui à leur tour favorisent
        l'incorporation océanique du CO2. L'évolution future du
        climat de la planète n'a jamais été, en un sens, aussi
        incertaine: les influences humaines, quelles que soient
        leur responsabilité, se superposent et se contredisent
        alors que les sources de variabilité non humaine sont
        imparfaitement connues, voire sciemment négligées.
        
        
        Vers de nouvelles aventures...
        
        Quelle que soit la part réelle du CO2 d'origine humaine
        dans l'évolution du climat, ce dernier va évoluer à partir
        de causes anciennes qui, pour la plupart, ne sont pas
        d'origine humaine. Le sens de cette évolution,
        contrairement aux certitudes annoncées recouvrant des
        incertitudes sciemment occultées, n'est pas encore
        déterminé, mais en l'état des connaissances actuelles on ne
        peut exclure ni un réchauffement modéré ni un
        refroidissement brutal. Quelle que soit le chemin que va
        emprunter notre planète, ces deux évolutions possibles
        impliquent une diminution de la disponibilité de l'eau
        douce, localement ou de façon plus étendue, problème qui
        devrait être bien plus étudié et se révèle bien plus
        préoccupant que les faibles variations de température
        d'origine anthropique. Il est dommage que l'arbre du
        changement climatique cache la forêt de l'aridification et
        retarde ou empêche l'élaboration de méthodes simples et peu
        contraignantes permettant de préserver non pas le climat de
        nos ancêtres, mais les ressources en eau de nos enfants.
        
        
        R.Raynal
        
        Références
        
 
        Le nombre de publications sur l'évolution du climat est
        phénoménal. Il est très difficile de s'y retrouver. Chacun
        pourra se faire une opinion raisonnée en consultant ces
        deux sites internet scientifiques, en grande partie
        francophones, de tendance opposées:
        
http://www.climat-sceptique.com
        
        http://www.realclimate.org/
        
        Je ne peut également que recommander la lecture attentive
        de l'ouvrage mentionné en référence 4: loin des
        modélisation de salon, il est le fruit d'une démarche de
        terrain et remet en perspective bien des idées reçues.
        
        1 - Lettre de l'académie des sciences N°21, Quelques
        éléments de débat scientifique dans la question du
        changement climatique, V Courtillot, Avril 2007
        
        2 - The Climate Catastrophe
        
        A Spectroscopic Artifact? Dr. H Hug. 
        http://www.john-daly.com/artifact.htm
        3
        - Stott L., A. Timmermann, R. Thunell (2007), Southern
        Hemisphere and deep-sea warming led deglacial atmospheric
        CO2 rise and Tropical warming, Science,
        
 
        4 - La planète des glaces. histoire et environnements de
        notre ère glaciaire. B Van Vliet-Lanoé, Vuibert, 5/2005,
        p.386
        
        5 - Lockwood M., C. Fröhlich (2007), Recent oppositely
        directed trends in solar climate forcings and the global
        mean surface air temperature, Proc Roy Soc A, 463,
        2086,  2447-2460.
        
        6 - Usoskin I.G. et al. (2003), Millenium-scale sunspot
        number reconstruction : Evidence for an unusually active
        sun since the 1940s, Phys. Rev. Lett., 91, 21,
        211101-1/4.
        
        7 - Korte M., C.G. Constable (2005), The geomagnetic dipole
        moment oer the last 7000 years. New results from a global
        model, Earth Planet. Sci. Lett., 236, 348-358.
        
        8 - Solanki S.K. et al. (2004), Unusual activity of the Sun
        during recent decades compared to the previous 11.000
        years, Nature, 431, 1084-1087.
        
        9 - Usoskin I.G. et al. (2006), Solar activity
        reconstructed over the last 7000 years : The influence of
        geomagnetic field changes, Geoph. Res. Lett., 33, L08103.
        
        10 - Svensmark H., Eigil Friis-Christensen (1997),
        Variation of Cosmic Ray Flux and Global Cloud Coverage - a
        Missing Link in Solar-Climate Relationships, J. Atmosph.
        Solar-Terrestr. Phys., 59 ,11, 1225-1232.
        
11-
        
        Svensmark H. (2007), Experimental evidence for the role of
        ions in particle nucleation under atmospheric conditions,
        Proc. Roy. Soc. A, 463, 2078
        
12
        - H 
        Abdussamatov, St. Petersburg's Pulkovo Astronomical
        Observatory
        13
        - 
        Oppenheimer, M., O'Neill, B.C., Webster, M. and Agrawala,
        S. 2007. The limits of consensus. Science
        
        317:
        1505-1506.
        
14
        - 
        http://www.lavoisier.com.au/papers/articles/landsea.html
        15
        - Michaels P.J. (ed.) (2005), Shattered Consensus. The True
        State of Global Warming, Rowman & Littlefield, lanham.
        
        16 - Mann M. & al. (1999), Temperatures during the past
        Millenium : inferences, incertainies, and limitations,
        Geophysical Research Letters, 26, 759-762.
        
        17 - Esper J. & al. (2002), Low-frequency signals in
        long tree-ring chronologies for reconstructing past
        temperature variability, Science, 295, 2250-2253.
        
        18 -●
        
        C. Stewart, ancienne ministre de l'environnement du Canada:
        « Peu importe que la science soit complètement bidon,
        il y a des bénéfices collatéraux pour l'environnement... Le
        changement climatique nous donne la meilleure chance
        d'apporter la justice et l'égalité dans le monde. »
        
●
        
        
S.
        Schneider (National Center for Atmospheric Research,
        Colorado), Discover Magazine,1989 :
        
        « Nous devons présenter des scénarios effrayants,
        proférer des affirmations simplistes et catastrophiques
        sans prêter attention aux doutes que nous pourrions avoir.
        Chacun d'entre nous doit choisir entre l'efficacité et
        l'honnêteté. »
        
●
        
        T. Wirth, (sénateur du Colorado, ancien sous-sécrétaire
        d'Etat US pour les problèmes du globe) : « Même si la
        théorie du réchauffement climatique est fausse, nous ferons
        ce qui est bon aussi bien pour l'économie que pour la
        politique environnementale"
        
●
        
        James Hansen (NASA - Natural Science", 1/08/2003 : "
        L'accent porté sur les scénarii extrêmes a sans doute été
        utile à une époque où le public était ignorant de l'enjeu
        du réchauffement global et des sources d'énergie..."
        
●
        
        Institut britannique pour la "Public Policy Research": "Le
        travail des agences du changement climatique ne doit pas
        être de persuader avec des arguments rationnels mais plutôt
        de développer et encourager un nouveau "sens commun".
        
●
        
        M. Strong (conseiller spécial de Kofi Annan (secrétaire
        général de l'ONU) jusqu'en 2005, pour les questions
        environnementales. A dirigé la mise en place en place des
        protocoles de Rio et de Kyoto).:"Il est possible que nous
        en arrivions au point où, pour sauver le monde, la solution
        sera l'effondrement de la civilisation industrielle". Il va
        jusqu'à donner les moyens de « sauver la
        planète » en préconisant ouvertement
        la
"
        recherche de la pauvreté », la « réduction de la
        consommation des ressources » et même
        « l'installation
        de normes pour la mortalité ».
        (oui, vous avez bien lu, ce qu'aucun responsable politique
        n'a jamais envisagé depuis Pol Pot et ses séides est
        ouvertement préconisé par l'ONU et ses
        écologistes... )
        
19
        – Ruddiman W. La révolution néolithique a t'elle modifiée
        le climat ? Pour la Science 330, 4/2005.