Chant 4 - le retour du californide

Mais le reflux s’arrête, nos troupes interdites
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Une clameur s’élève, car, éveilleur des guerriers
Amis de la vaillance, Steve est de retour
ranimant dans les coeurs les flammes vengeresses
de même que les flocons de la neige
volent serrés et glacés sous la poussée de Borée né du ciel éthéré,
de même, les nôtres, d’impétueuse vaillance animés
vont aux combats serrés,
le casque rutilant, les boucliers dressés
d’un coup bien assuré Steve au fouet brillant
frappe aux sources de la génération le pusillanime Amélio
qui s’enfuit, congédié, loin des nefs au sort cruel
Mais notre flux puissant de détermination farouche
se brise sur les lances à l’ombre longue
fermement brandies par l’ennemi de Redmond
en vain les nôtres, héros, à un contre cent continuent la bataille
Défaites consommées, même les chefs palabrent
Et, contre toute attente, de nos rangs contredits
s’élance Steve, aux armes magnifiques
Il fend la masse des armées de PC pour parvenir à leur tête
il voit Bill, se jette à terre, contrit
s’accroche à ses genoux
impensable, le supplie de protéger les siens du génie ténébreux
Bill à l’esprit retors, homme fertile en ruses, et pasteur des guerriers
Tend la main, cœur gorgé de fierté d’avoir dompté le californide
Cette alliance inattendue le mettant à l’abri
De sombres complots, de puissantes poursuites
Dont bruissent ses généraux, écrasés par sa main
Piètre alliance, en fait,
car si les nôtres affamés reçoivent enfin pitance à l’office
Ceux de Redmond nous chassent, bousculent, brisent nos lices
Les nôtres sont chassés dans leurs hautes citadelles
Ceintes de fiers remparts de convivialité
Ne nous restent que Pub, cité pusillanime
Créatifs, à l’âme ardente
et Ciné, fertile en illusions fruits de nos meilleures armes
Toutes places bien construites, et de fières cités
mais l’ennemi si nombreux sous ses coups redoublés
en force les portes bien closes, taillant parmi nos preux
Hors de nos murs sont boutées nos armes les plus sûres
Ainsi l’airport pâli, mis en pièce par la denture bleutée
et l’obscurité enveloppe ses yeux
car la marée adverse sape les murs de nos citadelles
se félicite même des armes qu’elles nous vole
Comme en vaine fulgurante Newton s’était élancé
Arme venue trop tôt,
troupes promptes à la déroute
Malgré leur excellence par erreur dédaignée
Tel le cheval d’Ulysse, certains des nôtres complotèrent
voulurent porter le fer au cœur de l’ennemi
Hélas, vaine fut leur entreprise
Décimés, rejetés, ils ne purent
aller comme ils voulaient
là ou encore nul autre n’était encore allé
Nos meilleurs alliés à présent ont l’oeil torve
Soudain les nôtres doutent, l’ennemi à son tour fait montre d’excellence
Tel les chants de sirènes il attire nos séides
Certains en viennent même, sacrilège infamant
à congédier Motorola, fertile en découvertes
Peu véloce au combat mais prompt dans la bataille
L’ennemi véloce abats cartes maîtresses
En vain, nos onéreuses armes tiennent nos places fortes
6%, puis 5, puis 4, puis 2, nos territoires fondent
La bannière carré flotte sur tout l’empire
le rapt à fonctionné, le forfait accomplit
S’élance encore de Cuperttino la complainte
“souvenez vous de l’impétueuse vaillance!”
Mais les nôtres sont las, isolés, mais fidèles
s’élançant mots d’orgueil à travers l’étendue
Ainsi, nous demeurons, malgré moult défaites
malgré d’onéreuses armes, de fréquents quolibets.